lundi 17 juin 2019

EXPLICATIONS des TERMES "Kinh A-Di-Đà" de l'AMITÂBHA SÛTRA – L'EXÉGÈSE - Đỗ Thuần Hậu

EXPLICATION DES TERMES

 « Kinh A-Di-Đà » 

 
D’après le Dharma du Vô-Vi Science Ésotérique du Bouddha





I) – Le Terme « Kinh » : 

Il  s’agit  des  Deux  Nerfs  de  notre  Tête,  ayant  une  relation  avec notre entraînement  dans  la  Voie  selon  le  Dharma  Principiel  du  Vô-Vi  de  la  Science Ésotérique du Bouddha. 

Depuis les temps anciens jusqu’à présent, les êtres de la terre considèrent le Sûtra comme un Livre. Comprendre ainsi n’est pas encore comprendre juste sa signification. 

D’après le Dharma Principiel, le terme « Kinh » désigne les Méridiens dans notre corps, montre  clairement  les vaisseaux l’enveloppant pour permettre aux Énergies du Souffle de circuler en conduisant le Sang et son Énergie du Souffle en vue d’une régulation dans tout le corps entier. 

Le  « Sang »  est  un  Liquide 2  dans  lequel  existent  des  Énergies  s’y mélangeant  pour  dégager  de  la  Chaleur  animale 3.  Le  corps  physique  de  l’être humain,  grâce  à  ces  Énergies  du  Souffle,  peut  respirer  –  avec  inspiration  et expiration – dans le monde profane 4

Il existe dans le monde profane du Souffle Toxique (Gaz Carbonique 5 ) qui, par  association 6 ,  donne  naissance  au  Souffle  Nourricier  (Oxygène 7 ),  nous permettant de vivre quotidiennement. C’est grâce à l’Oxygène que vient en renfort pour presser le travail des Cinq Viscères (Cœur, Foie, Rate-Pancréas, Poumons et Reins) en vue des besoins du corps physique (Manger, Dormir, Excréter, etc.). 

-  L’être  humain  est  en  bonne  santé  grâce  à  l’appareil  viscéral  des  Cinq Viscères possédant de l’Énergie. Les Cinq Viscères assurent la transmission de l’Énergie commandant l’Appareil Digestif.  Dans la Médecine de l’Orient, l’on parle de « Sûtra et Vaisseaux 8». Par conséquent, le corps physique de l’être humain fonctionne  toujours,  à  chaque  heure,  chaque  minute,  chaque  seconde,  sans retard, afin de permettre à l’être humain d’avoir de la force. 

- L’on peut aussi appeler « Kinh » par « Giềng » (Maîtresse Corde du Filet) du pratiquant de la Voie.
Le terme « Giềng » désigne le Fil conducteur permettant la révolution et la circulation du Sang et son Énergie du Souffle dans tout le corps entier, ainsi que la construction de l’entretien sécurisant de notre esprit et de notre cerveau. 

- D’ordinaire on l’appelle « Kinh Kệ ». 

Le terme « Kệ » signifie : Dans tous les coins et recoins il y a aussi du Sang et  son  Énergie  du  Souffle  que  « le  Sûtra  et  les  Vaisseaux » véhiculent régulièrement  jusqu’à  chaque  pore  du  corps  physique  de  l’être  humain.  Cette Énergie du Souffle circule en inspection depuis la peau jusqu’à la chair, les os et le sang. 

Dans  le  corps  physique  de  l’être  humain  il  existe  Trois  substances sanguines qui sont : 

- Le Sang limpide et blanc ;
- Le Sang rouge vif ;
- Le Sang rouge foncé.

L’Énergie du Souffle doit, tour à tour, patrouiller rigoureusement, depuis les frontières épidermiques afin de combattre les Microbes envahisseurs ainsi que les Microbes  de  Gaz  Carbonique 9 qui  pénètrent  nos  Cinq  Viscères  et  nos  Six Entrailles. Nous les appelons aussi Microbes de la Fièvre Typhoïde. Cependant, nous  devons  aussi  comprendre  que  la  raison  pour  laquelle  les  microbes envahisseurs  peuvent  pénétrer  notre  corps  physique,  c’est  parce  que  les patrouilleurs  dans  notre  corps  sont  négligents,  par  conséquent  les  maladies naissent. Au moment où les envahisseurs oppressent notre corps physique, nous percevons une circulation bruyante dans le corps, nous frissonnons, nous avons la  chair  de  poule  car  nos  Méridiens  et  nos  vaisseaux  sont  en  manque de nutriments,  n’ont  pas  suffisamment  de  force  et  ramènent  tardivement  les aliments 10, n’approvisionnant pas comme il faut les soldats au niveau des pores épidermiques. 

-  Les  pores  épidermiques  sont  le  peuple  et  les  armées.  Si  leurs  travaux présentent  des  manquements,  les  armées  adverses  envahiront  notre  corps physique et nous oppresseront, faisant naître les maladies. À ce moment-là, nos nerfs seront aussi impuissants ; leur force étant faible, ils ne pourront pas recevoir l’Énergie du Vide Céleste.   

- L’Énergie du Vide Céleste demeure dans la voûte d’air (atmosphère 11). La voûte d’air possède de l’oxygène, par conséquent, lorsque nous nous adonnons à l’Ascèse Spirituelle pour nous exercer dans la Voie et que nous ne pouvons pas entrer  en  communication  avec  l’Énergie  du  Vide  Céleste,  c’est  parce  que  notre Énergie n’est pas puissante. Si nous arrivons à absorber l’oxygène, notre Énergie devenue  alors  puissante,  pourra  facilement  entrer  en  communication  avec l’Énergie du Vide Céleste ; à ce moment-là, nous n’aurons pas à nous inquiéter de ne pas posséder la Perle Mûni (Perle du Sage) ou « Xá-Lợi ‒ Çarira ». 

-  La  Perle  Mûni  (Perle  du  Sage)  ou  « Xá-Lợi ‒ Çarira »  est  une  boule  de Feu ayant plusieurs couleurs, voletant devant notre visage lors de notre pratique de l’Ascèse pour nous exercer dans la Voie. Si nous mettons beaucoup de peines à  pratiquer  le  perfectionnement  spirituel,  cette  boule  de  Perle  Mûni  (Perle  du Sage)  par  transformation  deviendra  immense,  lumineuse  et  nette,  s’envolera directement  au  Paradis,  ne  volètera  plus  comme  auparavant,  permettra  à  notre cerveau  de  jour  en  jour  de  se  développer  davantage  d’intelligence  et  de perspicacité,  à  notre  corps  physique  d’avoir  plus  de  force  et  de  vigueur.  Nous n’aurons plus à nous inquiéter de tomber malade ou de mourir jeune.

C’est ainsi que notre Dharma Principiel désigne le Terme KINH.



II) – Les Termes « A-Di-Đà » :

1. - Le Terme « A » :

Dans la Sentence du Dharma Principiel, il est dit que : 

A correspond en fait au Nord, à l’Elément Eau  Des Vagues et des Ruisseaux. 

En l’écoutant, elle paraît avoir un sens trop large, difficile à la comprendre à fond, ainsi je me permets de l’expliquer davantage :
A c’est  la vapeur montante qui procède de l’unification des deux Reins, alors les matières chaude  et  froide s’unissent pour se transformer en une sorte d’Eau chaude. Cette vapeur monte à la tête et devient de la matière énergétique. Cette matière énergétique est de la Vapeur chaude, appelée Énergie, servant à entrer  en  communication avec notre esprit, nous rendant  intelligent, robuste, à intervenir auprès  de notre Âme Divine nommée Maître de Séans qui deviendra Tatâghata avec ses Arhats pour témoigner la Dignité des Immortels.

2. - Le Terme « Di » :

Dans la Sentence du Dharma Principiel, il est dit que :      

« DI garde fermement et durablement les Trois Joyaux sacrés » 

En  l’écoutant,  elle  paraît  aussi  avoir  un  sens  trop  large,  difficile  à  la comprendre, ainsi je me permets de l’expliquer plus clairement :
Les  Trois  Joyaux  sont  « l’Énergie  de  l’Essence  Séminale,  l’Énergie  du Souffle  Vital  et  l’Énergie  de  l’Esprit »  que  les  êtres  humains  possèdent  tous  en leur  corps  physique.  Cependant,  l’être  qui  sait  s’exercer  à  la  Voie  Spirituelle conformément  à  une  méthode,  « l’Énergie  de  l’Essence  Séminale,  l’Énergie  du Souffle Vital et l’Énergie de l’Esprit » sont en suffisance et en pleine lucidité, ce qui rend notre son cerveau perspicace, son Âme dynamique. Pendant que nous nous  exerçons  à  la  Voie  Spirituelle,  nous  mobilisons  « l’Énergie  de  l’Essence Séminale,  l’Énergie  du  Souffle  Vital  et  l’Énergie  de  l’Esprit »  qui  viennent  en renfort  pour  que  l’Âme  développe  la  clairvoyance,  comprendre  et  connaître  le passé et l’avenir, il s’agit alors du Maître de Séans qui monte en grade d’Élève de Bouddha, appelé « Immortel ».

3. - Le Terme « Đà » :  

Dans la Sentence du Dharma Principiel, il est dit que : 

« Ðà est l’Aura dorée qui enveloppe tout » 

La  couleur  dorée  qui  enveloppe  tout  est  une  sorte  d’Énergie  dans  notre corps physique. Quand nous nous exerçons à la Voie Spirituelle, nous émanons une lumière éclatante qui jaillit, appelée « Aura 12». Cette lumière rassemblée tout autour de notre tête s’appelle « Auréole 13» ; lors de notre Ascèse Spirituelle, les yeux  bien  fermés,  nous  voyons  quand  même  cette  Énergie  possède  une  Aura éclatante.  Si  nous  nous  efforçons  à  nous  exercer  durablement  au  perfectionnement  spirituel  et  que  nous  possédions  une  Aura,  nous  n’aurons  pas  à  nous inquiéter de ne pas devenir Bouddha.  



III ) – Le Terme « Phật » (Bouddha) : 

Dans la Sentence du Dharma Principiel, il est dit que : 

« Phật (Bouddha) ou la Sérénité qui réside en nous » 

Le Bouddha (Phật) fut un être humain, jadis IL demeura dans le monde des vivants comme nous. Cependant ce fut en ayant le cœur de s’exercer au Dharma Principiel du Non-Être procédant des Six Mots « Nam Mô A Di Đà Phật » qu’IL eût pu avoir pleinement le pouvoir du Sûtra, comprendre tous les Êtres Célestes. Cet Être qui promulgue le Dharma Principiel du Non-Être Science Ésotérique en vue d’enseigner et convertir les êtres vivants est appelé « Bouddha (Phật) ». 

Le « Bouddha (Phật) » possède une Aura extraordinairement supérieure à celle de l’être humain. Le caractère chinois « » Bouddha (Phật) s’écrit avec le caractère « Nhân » (Homme) debout à hauteur de celui de « Phất ». Le caractère « Nhân  Homme  debout »  désigne  l’être  humain  issu  des  morts  et  des  vies successives par transformations créatrices karmiques, au monde terrestre. Tandis que  le  caractère  « Phất »  désigne  le  Vent  de  Feu-Énergie,  appelé  Aura.  L’être humain qui possède de l’Aura, s’appelle « Phật » (Bouddha), sans Dignité ni Titre. 

Lorsque  l’être  humain,  qui  suit  le  Dharma  Principiel  du  Non-Être  Science Ésotérique du Bouddha et s’étant exercé jusqu’au niveau requis, devient serein, il n’est plus en proie aux Treize Fantômes qui le dérangent, ou bien il peut sortir par l’Âme  pour  retourner  à  la  Sphère  de  Sérénité  et  rencontrer  le  Bouddha.  C’est pourquoi, l’on dit : « Phật (Bouddha) ou la Sérénité réside en nous ». 

Quand aux termes « Di-Đà » désigne le Bouddha Amitâbha qui, pénétrant les Six Mots « Nam Mô A Di Đà Phật », s’exerce dans la Voie Spirituelle selon sa spécialité procédant du Dharma Principiel de la Science Ésotérique du Non-Être. Lorsqu’IL  devient  Bouddha,  par  compassion  et  charité,  IL  divulgue  le  Dharma Principiel du Non-Être aux êtres vivants du monde terrestre afin que ces derniers se perfectionnent spirituellement en vue de devenir Bouddha, c’est ainsi qu’il y a le Sûtra Amitâbha pour nous enseigner. 

Le  Bouddha  Amitâbha  obéit  aux  paroles  que  le  Bouddha-Ancêtre Çakyamûni Lui a diffusées afin de Lui permettre de recevoir de l’Énergie en vue, à Son  tour,  de  nous  enseigner.  Quand  nous  nous  exerçons  à  la  Voie  Spirituelle, avec rectitude et douceur, tout en ayant le cœur pensant à Lui, alors IL permet à notre  Énergie,  qui  est  notre  Âme,  de  recevoir  directement  Son  Énergie  nous parlant. Jadis, lorsque le Seigneur Amitâbha fut sur le point de devenir Bouddha, ayant obtenu les Six Pouvoirs de Clairvoyance, IL sut entendre et parler dans le Vide Céleste. À ce moment-là, le Seigneur Çakyamûni voulait aussi permettre au public  de  les  entendre,  alors  IL  eut  fait  noter  les  paroles  du  Sûtra  Amitâbha  au sein de la foule des Disciples du Bouddha Amitâbha afin de léguer ces notes pour qu’aujourd’hui nous ayons le Sûtra Amitâbha.

Il  est  dit  dans  le  Sûtra  Amitâbha :  En  nous  exerçant  dans  notre  corps physique,  nous  deviendrons  Bouddha  comme  Lui.  Les  Disciples  du  Seigneur Amitâbha ont entendu et retranscrit Ses paroles pour en faire le Sûtra Amitâbha, diffusé depuis lors jusqu’à présent durant quelques milliers d’années.


NOTES :

2 : Terme en français, utilisé par notre Vénéré-Maître Đỗ-Thuần-Hậu lui-même. 
3 : Termes en français, utilisés par notre Vénéré-Maître Đỗ-Thuần-Hậu lui-même. 
4 : Textuellement, « Trần Thế » = Monde des Poussières. 
5 : Terme en français, utilisé par notre Vénéré-Maître Đỗ-Thuần-Hậu lui-même. 
6 :   Textuellement, « Hợp lại », i.e. « par association ».  
D’après  la  Science  Ésotérique  le  « Gaz  Carbonique »,  par  association  avec  l’Énergie Prânique du Vide du Vide donne naissance par transformations Créatrices à « l’Oxygène » (Cf. Note 103, Trang 84)
D’après la Science Matérialiste : le « Gaz Carbonique » donne naissance à l’Oxygène par association avec les Cyanobactéries (Algues Bleu-vertes) qui captent le Carbone C du Gaz Carbonique CO2 grâce à la Phycocyanine dont elles sont constituées et rejettent l’Oxygène O2. 
7 : Terme en français, utilisé par notre Vénéré-Maître Đỗ-Thuần-Hậu lui-même. 
8 : Textuellement,  « Kinh  Mạch »,  i.e.  « Sûtra  &  Vaisseaux ».  Étymologiquement  parlant,  le terme Kinh 經 s’écrivait autrefois avec l’ancienne graphie sous forme d’un Fil de Soie relié à Trois Cocons.  
9 : Textuellement, « Vi Trùng Thán-Khí ». En effet, ce sont des Bactéries qui utilisent le Gaz Carbonique ou l'Anhydride Carbonique CO2 pour la synthèse de certains métabolites essentiels qui  ferait  intervenir  une  réaction  de  carboxylation.  Elles  sont  de  deux  catégories :  1. les Bactéries  Autotrophes pour qui le CO2  est  la  seule  source  de  carbone ;  2. Les  Bactéries Hétérotrophess  qui utilisent  facultativement  le  CO2  et  dégradent  une  grande  quantité  de substances  hydrocarbonées  (alcool,  acide  acétique,  acide  lactique,  polysaccharides,  sucres divers). 
10 : Textuellement, « Lương Thảo », i.e. « Aliments pour hommes et Fourrage pour animaux ». 
11 : Terme en français, utilisé par notre Vénéré-Maître Đỗ-Thuần-Hậu lui-même. 
12 : Terme en français, utilisé par notre Vénéré-Maître Đỗ-Thuần-Hậu lui-même. 
13 : Terme en français, utilisé par notre Vénéré-Maître Đỗ-Thuần-Hậu lui-même. 



Amitâbha Sûtra -- Exégèse de Ðỗ-Thuần-Hậu (1887-1967)

Traduction de Trịnh Quang Thắng