EXPLICATION DES TERMES
« Kinh A-Di-Đà »
D’après le Dharma du Vô-Vi Science Ésotérique du Bouddha
I) – Le Terme « Kinh » :
Il s’agit des Deux Nerfs de notre Tête, ayant une relation avec notre entraînement dans la Voie selon le Dharma Principiel du Vô-Vi de la Science Ésotérique du Bouddha.
Depuis les temps anciens jusqu’à présent, les êtres de la terre considèrent le Sûtra comme un Livre. Comprendre ainsi n’est pas encore comprendre juste sa signification.
D’après le Dharma Principiel, le terme « Kinh » désigne les Méridiens dans notre corps, montre clairement les vaisseaux l’enveloppant pour permettre aux Énergies du Souffle de circuler en conduisant le Sang et son Énergie du Souffle en vue d’une régulation dans tout le corps entier.
Le « Sang » est un Liquide 2 dans lequel existent des Énergies s’y mélangeant pour dégager de la Chaleur animale 3. Le corps physique de l’être humain, grâce à ces Énergies du Souffle, peut respirer – avec inspiration et expiration – dans le monde profane 4.
Il existe dans le monde profane du Souffle Toxique (Gaz Carbonique 5 ) qui, par association 6 , donne naissance au Souffle Nourricier (Oxygène 7 ), nous permettant de vivre quotidiennement. C’est grâce à l’Oxygène que vient en renfort pour presser le travail des Cinq Viscères (Cœur, Foie, Rate-Pancréas, Poumons et Reins) en vue des besoins du corps physique (Manger, Dormir, Excréter, etc.).
- L’être humain est en bonne santé grâce à l’appareil viscéral des Cinq Viscères possédant de l’Énergie. Les Cinq Viscères assurent la transmission de l’Énergie commandant l’Appareil Digestif. Dans la Médecine de l’Orient, l’on parle de « Sûtra et Vaisseaux 8». Par conséquent, le corps physique de l’être humain fonctionne toujours, à chaque heure, chaque minute, chaque seconde, sans retard, afin de permettre à l’être humain d’avoir de la force.
- L’on peut aussi appeler « Kinh » par « Giềng » (Maîtresse Corde du Filet) du pratiquant de la Voie.
Le terme « Giềng » désigne le Fil conducteur permettant la révolution et la circulation du Sang et son Énergie du Souffle dans tout le corps entier, ainsi que la construction de l’entretien sécurisant de notre esprit et de notre cerveau.
Le terme « Giềng » désigne le Fil conducteur permettant la révolution et la circulation du Sang et son Énergie du Souffle dans tout le corps entier, ainsi que la construction de l’entretien sécurisant de notre esprit et de notre cerveau.
- D’ordinaire on l’appelle « Kinh Kệ ».
Le terme « Kệ » signifie : Dans tous les coins et recoins il y a aussi du Sang et son Énergie du Souffle que « le Sûtra et les Vaisseaux » véhiculent régulièrement jusqu’à chaque pore du corps physique de l’être humain. Cette Énergie du Souffle circule en inspection depuis la peau jusqu’à la chair, les os et le sang.
Dans le corps physique de l’être humain il existe Trois substances sanguines qui sont :
- Le Sang limpide et blanc ;
- Le Sang rouge vif ;
- Le Sang rouge foncé.
L’Énergie du Souffle doit, tour à tour, patrouiller rigoureusement, depuis les frontières épidermiques afin de combattre les Microbes envahisseurs ainsi que les Microbes de Gaz Carbonique 9 qui pénètrent nos Cinq Viscères et nos Six Entrailles. Nous les appelons aussi Microbes de la Fièvre Typhoïde. Cependant, nous devons aussi comprendre que la raison pour laquelle les microbes envahisseurs peuvent pénétrer notre corps physique, c’est parce que les patrouilleurs dans notre corps sont négligents, par conséquent les maladies naissent. Au moment où les envahisseurs oppressent notre corps physique, nous percevons une circulation bruyante dans le corps, nous frissonnons, nous avons la chair de poule car nos Méridiens et nos vaisseaux sont en manque de nutriments, n’ont pas suffisamment de force et ramènent tardivement les aliments 10, n’approvisionnant pas comme il faut les soldats au niveau des pores épidermiques.
- Les pores épidermiques sont le peuple et les armées. Si leurs travaux présentent des manquements, les armées adverses envahiront notre corps physique et nous oppresseront, faisant naître les maladies. À ce moment-là, nos nerfs seront aussi impuissants ; leur force étant faible, ils ne pourront pas recevoir l’Énergie du Vide Céleste.
- L’Énergie du Vide Céleste demeure dans la voûte d’air (atmosphère 11). La voûte d’air possède de l’oxygène, par conséquent, lorsque nous nous adonnons à l’Ascèse Spirituelle pour nous exercer dans la Voie et que nous ne pouvons pas entrer en communication avec l’Énergie du Vide Céleste, c’est parce que notre Énergie n’est pas puissante. Si nous arrivons à absorber l’oxygène, notre Énergie devenue alors puissante, pourra facilement entrer en communication avec l’Énergie du Vide Céleste ; à ce moment-là, nous n’aurons pas à nous inquiéter de ne pas posséder la Perle Mûni (Perle du Sage) ou « Xá-Lợi ‒ Çarira ».
- La Perle Mûni (Perle du Sage) ou « Xá-Lợi ‒ Çarira » est une boule de Feu ayant plusieurs couleurs, voletant devant notre visage lors de notre pratique de l’Ascèse pour nous exercer dans la Voie. Si nous mettons beaucoup de peines à pratiquer le perfectionnement spirituel, cette boule de Perle Mûni (Perle du Sage) par transformation deviendra immense, lumineuse et nette, s’envolera directement au Paradis, ne volètera plus comme auparavant, permettra à notre cerveau de jour en jour de se développer davantage d’intelligence et de perspicacité, à notre corps physique d’avoir plus de force et de vigueur. Nous n’aurons plus à nous inquiéter de tomber malade ou de mourir jeune.
C’est ainsi que notre Dharma Principiel désigne le Terme KINH.
II) – Les Termes « A-Di-Đà » :
1. - Le Terme « A » :
C’est ainsi que notre Dharma Principiel désigne le Terme KINH.
II) – Les Termes « A-Di-Đà » :
1. - Le Terme « A » :
Dans la Sentence du Dharma Principiel, il est dit que :
A correspond en fait au Nord, à l’Elément Eau Des Vagues et des Ruisseaux.
En l’écoutant, elle paraît avoir un sens trop large, difficile à la comprendre à fond, ainsi je me permets de l’expliquer davantage :
A c’est la vapeur montante qui procède de l’unification des deux Reins, alors les matières chaude et froide s’unissent pour se transformer en une sorte d’Eau chaude. Cette vapeur monte à la tête et devient de la matière énergétique. Cette matière énergétique est de la Vapeur chaude, appelée Énergie, servant à entrer en communication avec notre esprit, nous rendant intelligent, robuste, à intervenir auprès de notre Âme Divine nommée Maître de Séans qui deviendra Tatâghata avec ses Arhats pour témoigner la Dignité des Immortels.
2. - Le Terme « Di » :
Dans la Sentence du Dharma Principiel, il est dit que :
« DI garde fermement et durablement les Trois Joyaux sacrés »
En l’écoutant, elle paraît aussi avoir un sens trop large, difficile à la comprendre, ainsi je me permets de l’expliquer plus clairement :
Les Trois Joyaux sont « l’Énergie de l’Essence Séminale, l’Énergie du Souffle Vital et l’Énergie de l’Esprit » que les êtres humains possèdent tous en leur corps physique. Cependant, l’être qui sait s’exercer à la Voie Spirituelle conformément à une méthode, « l’Énergie de l’Essence Séminale, l’Énergie du Souffle Vital et l’Énergie de l’Esprit » sont en suffisance et en pleine lucidité, ce qui rend notre son cerveau perspicace, son Âme dynamique. Pendant que nous nous exerçons à la Voie Spirituelle, nous mobilisons « l’Énergie de l’Essence Séminale, l’Énergie du Souffle Vital et l’Énergie de l’Esprit » qui viennent en renfort pour que l’Âme développe la clairvoyance, comprendre et connaître le passé et l’avenir, il s’agit alors du Maître de Séans qui monte en grade d’Élève de Bouddha, appelé « Immortel ».
3. - Le Terme « Đà » :
Dans la Sentence du Dharma Principiel, il est dit que :
« Ðà est l’Aura dorée qui enveloppe tout »
La couleur dorée qui enveloppe tout est une sorte d’Énergie dans notre corps physique. Quand nous nous exerçons à la Voie Spirituelle, nous émanons une lumière éclatante qui jaillit, appelée « Aura 12». Cette lumière rassemblée tout autour de notre tête s’appelle « Auréole 13» ; lors de notre Ascèse Spirituelle, les yeux bien fermés, nous voyons quand même cette Énergie possède une Aura éclatante. Si nous nous efforçons à nous exercer durablement au perfectionnement spirituel et que nous possédions une Aura, nous n’aurons pas à nous inquiéter de ne pas devenir Bouddha.
III ) – Le Terme « Phật » (Bouddha) :
Dans la Sentence du Dharma Principiel, il est dit que :
« Phật (Bouddha) ou la Sérénité qui réside en nous »
Le Bouddha (Phật) fut un être humain, jadis IL demeura dans le monde des vivants comme nous. Cependant ce fut en ayant le cœur de s’exercer au Dharma Principiel du Non-Être procédant des Six Mots « Nam Mô A Di Đà Phật » qu’IL eût pu avoir pleinement le pouvoir du Sûtra, comprendre tous les Êtres Célestes. Cet Être qui promulgue le Dharma Principiel du Non-Être Science Ésotérique en vue d’enseigner et convertir les êtres vivants est appelé « Bouddha (Phật) ».
Le « Bouddha (Phật) » possède une Aura extraordinairement supérieure à celle de l’être humain. Le caractère chinois « 佛 » Bouddha (Phật) s’écrit avec le caractère « Nhân » (Homme) debout à hauteur de celui de « Phất ». Le caractère « Nhân Homme debout » désigne l’être humain issu des morts et des vies successives par transformations créatrices karmiques, au monde terrestre. Tandis que le caractère « Phất » désigne le Vent de Feu-Énergie, appelé Aura. L’être humain qui possède de l’Aura, s’appelle « Phật » (Bouddha), sans Dignité ni Titre.
Lorsque l’être humain, qui suit le Dharma Principiel du Non-Être Science Ésotérique du Bouddha et s’étant exercé jusqu’au niveau requis, devient serein, il n’est plus en proie aux Treize Fantômes qui le dérangent, ou bien il peut sortir par l’Âme pour retourner à la Sphère de Sérénité et rencontrer le Bouddha. C’est pourquoi, l’on dit : « Phật (Bouddha) ou la Sérénité réside en nous ».
Quand aux termes « Di-Đà » désigne le Bouddha Amitâbha qui, pénétrant les Six Mots « Nam Mô A Di Đà Phật », s’exerce dans la Voie Spirituelle selon sa spécialité procédant du Dharma Principiel de la Science Ésotérique du Non-Être. Lorsqu’IL devient Bouddha, par compassion et charité, IL divulgue le Dharma Principiel du Non-Être aux êtres vivants du monde terrestre afin que ces derniers se perfectionnent spirituellement en vue de devenir Bouddha, c’est ainsi qu’il y a le Sûtra Amitâbha pour nous enseigner.
Le Bouddha Amitâbha obéit aux paroles que le Bouddha-Ancêtre Çakyamûni Lui a diffusées afin de Lui permettre de recevoir de l’Énergie en vue, à Son tour, de nous enseigner. Quand nous nous exerçons à la Voie Spirituelle, avec rectitude et douceur, tout en ayant le cœur pensant à Lui, alors IL permet à notre Énergie, qui est notre Âme, de recevoir directement Son Énergie nous parlant. Jadis, lorsque le Seigneur Amitâbha fut sur le point de devenir Bouddha, ayant obtenu les Six Pouvoirs de Clairvoyance, IL sut entendre et parler dans le Vide Céleste. À ce moment-là, le Seigneur Çakyamûni voulait aussi permettre au public de les entendre, alors IL eut fait noter les paroles du Sûtra Amitâbha au sein de la foule des Disciples du Bouddha Amitâbha afin de léguer ces notes pour qu’aujourd’hui nous ayons le Sûtra Amitâbha.
Il est dit dans le Sûtra Amitâbha : En nous exerçant dans notre corps physique, nous deviendrons Bouddha comme Lui. Les Disciples du Seigneur Amitâbha ont entendu et retranscrit Ses paroles pour en faire le Sûtra Amitâbha, diffusé depuis lors jusqu’à présent durant quelques milliers d’années.
Il est dit dans le Sûtra Amitâbha : En nous exerçant dans notre corps physique, nous deviendrons Bouddha comme Lui. Les Disciples du Seigneur Amitâbha ont entendu et retranscrit Ses paroles pour en faire le Sûtra Amitâbha, diffusé depuis lors jusqu’à présent durant quelques milliers d’années.
NOTES :
2 : Terme en français, utilisé par notre Vénéré-Maître Đỗ-Thuần-Hậu lui-même.
3 : Termes en français, utilisés par notre Vénéré-Maître Đỗ-Thuần-Hậu lui-même.
4 : Textuellement, « Trần Thế » = Monde des Poussières.
5 : Terme en français, utilisé par notre Vénéré-Maître Đỗ-Thuần-Hậu lui-même.
6 : Textuellement, « Hợp lại », i.e. « par association ».
D’après la Science Ésotérique le « Gaz Carbonique », par association avec l’Énergie Prânique du Vide du Vide donne naissance par transformations Créatrices à « l’Oxygène » (Cf. Note 103, Trang 84)
D’après la Science Matérialiste : le « Gaz Carbonique » donne naissance à l’Oxygène par association avec les Cyanobactéries (Algues Bleu-vertes) qui captent le Carbone C du Gaz Carbonique CO2 grâce à la Phycocyanine dont elles sont constituées et rejettent l’Oxygène O2.
7 : Terme en français, utilisé par notre Vénéré-Maître Đỗ-Thuần-Hậu lui-même.
8 : Textuellement, « Kinh Mạch », i.e. « Sûtra & Vaisseaux ». Étymologiquement parlant, le terme Kinh 經 s’écrivait autrefois avec l’ancienne graphie sous forme d’un Fil de Soie relié à Trois Cocons.
9 : Textuellement, « Vi Trùng Thán-Khí ». En effet, ce sont des Bactéries qui utilisent le Gaz Carbonique ou l'Anhydride Carbonique CO2 pour la synthèse de certains métabolites essentiels qui ferait intervenir une réaction de carboxylation. Elles sont de deux catégories : 1. les Bactéries Autotrophes pour qui le CO2 est la seule source de carbone ; 2. Les Bactéries Hétérotrophess qui utilisent facultativement le CO2 et dégradent une grande quantité de substances hydrocarbonées (alcool, acide acétique, acide lactique, polysaccharides, sucres divers).
10 : Textuellement, « Lương Thảo », i.e. « Aliments pour hommes et Fourrage pour animaux ».
11 : Terme en français, utilisé par notre Vénéré-Maître Đỗ-Thuần-Hậu lui-même.
12 : Terme en français, utilisé par notre Vénéré-Maître Đỗ-Thuần-Hậu lui-même.
13 : Terme en français, utilisé par notre Vénéré-Maître Đỗ-Thuần-Hậu lui-même.
Amitâbha Sûtra -- Exégèse de Ðỗ-Thuần-Hậu (1887-1967)
Traduction de Trịnh Quang Thắng